Dans la chaleur des concepts
Münich, 1988
Installation au milieu de la forêt d’une vidéo montrant du feu.
Le feu symbolise la domination de l’homme sur la nature, en référence au mythe de Prométhée, et le potentiel danger des technologies pour la survie de l’homme.
Technologie salvatrice ou destructrice ? La limite entre les deux pôles est mince et pourtant réside dans notre réponse à cette question tout l’avenir humain.
Ces œuvres papier, publicités sur l’installation dans la forêt, sont particulièrement intéressantes : ce sont des exemplaires uniques produits à partir d’un fichier numérique corrompu (et donc impossible à réutiliser ou sauvegarder). Ces œuvres ont attiré l’attention du commissaire de l’exposition, Friedemann Malsch, parce qu’elles étaient les premières œuvres numériques à exister en un seul exemplaire.En effet, elles ont été produites avec une imprimante à aiguille ; le langage étrange sur ces feuilles est le langage système de l’Amiga (le seul ordinateur personnel bas de gamme que les artistes pouvaient acheter dans les années 80). Charger le langage système provoquait le plantage de l’ordinateur et on ne pouvait ainsi imprimer qu’un seul exemplaire de cette feuille qui devenait ainsi une œuvre graphique unique produite par informatique.
On peut les voir comme des ancêtres d’un art du code, d’un hacking-art et des oeuvres d’art unique vendues en NFT !
Elles ont été exposées à l’invitation du critique d’art Friedemann Malsch dans la restrospective Fluxus « Wortlaut – Fluxus et poésie visuelle »
Schuppenhauer Galerie – Köln 1989 ; Museum Bochum, 1989 ; Galerie Spala, Prag, 1990